La FSSS-CSN nous propose un plan pour mettre en place une mobilisation nationale afin d’augmenter la pression sur le gouvernement.
Le gouvernement persiste à ne pas vouloir régler de nombreuses plaintes de maintien de l’équité salariale pour plusieurs titres d’emploi de la catégorie 3
Les titres d’emplois qui demeurent avec des plaintes non-résolues sont les suivants:
-
-
- Acheteuses, acheteurs
- Adjointes à la direction
- Adjointes à l’enseignement universitaire
- Agentes administratives, Classe 1, 2, 3 et 4 (secrétariat et administration)
- Secrétaires juridiques
- Secrétaires médicales
Pour lui démontrer votre désaccord, nous souhaitons que l’ensemble du personnel concerné participe à l’action suivante, soit de personnaliser et d’acheminer d’ici la fin de l’année 2021 les lettres types aux députés et aux différents paliers du gouvernement. Ces lettres doivent être acheminées par la poste ou par courriel, selon votre convenance. Vous pouvez télécharger les modèles en cliquant sur les liens suivants:
Lettre au député
Lettre au gouvernement
Voici les adresses pour vos députés respectifs:
Aux Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau
625, Chemin Principal
Cap-aux-Meules (Québec) G4T 1G3
Téléphone: 418 986-4140
Télécopieur: 418 986-2577
Courriel: Joel.Arseneau.IDLM@assnat.qc.ca
Côte-de-Gaspé et Haute-Gaspésie, Méganne Perry Mélançon
11, rue de la Cathédrale
Bureau 102
Gaspé (Québec) G4X 2V9
Téléphone: 418 368-5827
Téléphone sans frais: 1 855 368-5827
Télécopieur: 418 368-6416
Courriel: Meganne.PerryMelancon.GASP@assnat.qc.ca
Rocher-Percé et Baie-des-Chaleurs, Sylvain Roy
314E, boulevard Perron
Carleton (Québec) G0C 1J0
Téléphone: 418 364-6153
Téléphone sans frais: 1 800 490-3511
Télécopieur: 418 364-7906
Courriel: Sylvain.Roy.BONA@assnat.qc.ca
Nous vous invitons également à envahir les médias sociaux en vous prenant en photo avec divers slogans. Relayez ces photos sur vos médias sociaux et utilisez le hashtag #JusteSalaire
Voici des suggestions de slogans, n’hésitez pas à utiliser votre imagination!
-
-
- Plus de 10 ans à attendre un règlement des plaintes de maintien de l’équité salariale, c’est trop !
- Reconnaissez le travail du personnel de bureau à sa juste valeur.
- Le personnel de bureau a aussi contribué à enrayer cette pandémie, il serait temps de reconnaitre notre travail à sa juste valeur.
- L’équité salariale c’est une loi, respectez la loi, monsieur Legault et madame Lebel!
- Sans le personnel de bureau, le réseau ne fonctionne pas.
- Invisible à vos yeux, reconnu par la population! M. Legault, reconnaissez notre travail!
- Monsieur Dubé, venez rencontrer le personnel de bureau dans leur milieu de travail, vous allez peut-être comprendre…
- Madame Lebel, on vous demande de corriger une injustice en réglant les plaintes de maintien de l’équité salariale.
- Il y a pénurie de personnel dans le secteur de bureau aussi! Peut-on reconnaitre notre travail?
- Tous ensemble contre la pandémie. Ne nous oubliez pas!
- Legault, Mme Lebel, plus de 10 ans à attendre, ça suffit!
Nous vous invitons à participer nombreuses aux moyens d’actions proposés!
Une phase 2 du plan d’action vous sera communiquée au début de l’année 2022.
La Loi sur l’équité salariale
Au Québec en 1996, la Loi sur l’équité salariale a été adoptée dans le but de corriger les écarts salariaux dus à la discrimination systémique envers les catégories d’emploi à prédominance féminine. Cette loi s’appuie sur le principe d’un salaire égal pour un travail équivalent.
L’équité salariale, c’est un droit fondamental !
Compte tenu du fait que cette loi vise à réduire les écarts salariaux entre les personnes qui occupent un emploi à prédominance féminine et celles qui occupent un emploi à prédominance masculine équivalent, c’est-à-dire de même valeur dans l’entreprise, les principes fondamentaux de la Loi sur l’équité salariale contribuent également à une saine gestion de la rémunération.
Il y a une limite au mépris et à la discrimination salariale que le gouvernement fait subir aux femmes à son emploi ! La FSSS-CSN va poursuivre la lutte tant que nous n’obtiendrons pas justice !
Dix ans plus tard, le personnel de bureau en a plus qu’assez d’être ignoré et discriminé par le gouvernement alors que ces personnes sont essentielles pour le bon fonctionnement du réseau. Elles ont été au front durant toute la pandémie sans même recevoir les primes COVID alors qu’elles avaient au quotidien à côtoyer les usagers et le personnel offrant des services à des personnes infectées ou potentiellement infectées.
Le comportement du gouvernement qui encourage la division des travailleuses et des travailleurs, ça suffit !
Il y a urgence de leur accorder la reconnaissance qu’elles méritent, car nous sommes confrontés actuellement à de graves problèmes d’attraction et de rétention pour l’ensemble de ces titres d’emplois.
Il y a urgence que le gouvernement règle ces dossiers qui s’éternisent injustement, car actuellement, il y a une pénurie alarmante de personnel de bureau qui dure notamment à cause de cette situation. Les gens quittent le réseau pour s’orienter dans d’autres domaines mieux reconnus et plus valorisés. Par ailleurs, le manque de reconnaissance flagrant envers le personnel de bureau rend le réseau peu attrayant, il est temps que le gouvernement reconnaissance l’importance de leur apport au bon fonctionnement des établissements et des services.
Le personnel de bureau, les techniciennes et les professionnelles de l’administration sont en colère, car même si elles sont souvent dans l’ombre elles méritent d’être reconnues à leur juste valeur et il importe de considérer que si les différents services et départements, entre autres, peuvent fonctionner efficacement, c’est grâce à leur travail.
Plus de 70 000 travailleuses en santé et services sociaux ont vu leurs plaintes de maintien de l’équité salariale être réglées en 2021 alors que le personnel de bureau attend toujours.
Il est inconcevable de considérer que pour le personnel de bureau, les techniciennes et les professionnelles de l’administration, les tâches et les responsabilités, les normes, les politiques et les procédures, les pratiques, les techniques, les qualifications requises et les équipements de travail, notamment, n’ont pas évolué depuis 2001.
Alors que ces titres d’emplois sont très majoritairement comblés par des femmes, il n’y a pas de raison que le gouvernement fasse des économies sur leur dos.